• La banane, ne ramène pas ta fraise ou sinon je vais de donner une pêche dans ta tête de citron farci!

    Nous n'allons pas aujourd'hui parler de fruit mais bien de la pêche comme celle qui fut miraculeuse, celle aux moules, aux crabes...

    Sachkhéré est bordé par une rivière qui s'appelle (on s'en fou) mais où il y a pas mal de personnes qui y pêche des grands, des petits, des jeunes, des vieux, des hommes, surtout des hommes (domaine réservé comme la chasse et le barbecue...) . Illustration:

    Une fumée noire bien rassurante...

     

    La canne à pêche de ces personnes, pour une novice qui n'y connait rien du tout semble assez spéciale (pour ceux à qui ça intéresse tant mieux, sinon passez au prochain paragraphe) en fait elle est classique quand la ligne (j'ai quand même du vocabulaire pêchien !!) est immergée mais quand ils la remonte au lieu d'avoir un hameçon ils sont une sorte d'épuisette, un filet fin bref un truc pas habituel, comme on voit partout.

    Donc s'il y a beaucoup de monde qui pratique ce loisir, cette nécessité, ce sport... Ici c'est qu'il y en a du poiscaille!! Preuve en est, le neuve de Maka (oui encore elle...) adore aller à la pêche et quand je suis venue chez elle, elle m'a montré dans le congélateur ce qu'il pouvait ramené en une semaine: deux barquettes de poissons et un saladier plein, en gros une soixantaine de poissons si ce n'est pas plus... Impressionnant.

    Anecdote: En début de soirée je vais en ville pour faire mes courses mais mon porte feuille étant vide je suis bien obligée de faire un aller retour au camp. Pour le retour il faisait noir mais j'ai quand même aperçue des pêcheurs au bord de la rive (Ils insistent!!). C'est une drogue ou un commerce, je ne sais pas mais c'est louche =__=


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  • Je vous avais annoncé mon départ pour mon week-end à Tbilisi. A 14H30 mes sacs sont prêts, je vais rejoindre Maka dans sa salle de cours, elle était en train de téléphoner pour qu'on puisse me récupérer à Tbilisi pour prendre un taxi jusqu'à l'ambassade (trop attentionnée :)). Nous partons pour Sachkhéré où je dois prendre un mini bus. On nous apprend que le prochain est à 15H30.. aie aie... j'ai rendez-vous à 18H maximum sachant qu'il y a deux heure et demi de route... c'est un peu mort... On va voir d'autres conducteurs, haa il y en a un qui nous dit qu'il part dans un quart d'heure. Sauvée! Sauf que ... je suis la seule passagère et il ne veut pas partir qu'avec moi (je lui faisais peut être peur...) donc on attend un peu à 15H13 Maka commence à s'énerver à prendre son téléphone  appelle pour qu'on puisse récupérer ma carte bleue à l'ambassade qu'on me donnera le lendemain ou le soir en arrivant. De mon côté j'appelle l'adjudante adjointe (qui s'occupe de moi) en lui disant que je ne pourrais pas être là à 18H. Elle me répond que ça ne la dérange pas de venir me l'apporter demain en fin de matinée à l'auberge. Bon... maintenant.... je prends le mini bus de 15H30 ou je parts demain???

    Je pourrai faire une histoire comme ça ou je reste en suspend pour attendre les commentaires qui me disent si je prends la décision de partir avec le mini bus de 15h30 ou je décide de prendre un mini bus le lendemain matin... Mais bon, intelligents comme vous êtes, vous allez voir l'heure de rédaction de cet article, vous allez vous dire, "humm elle a dit deux heures et demi de route, si elle était partie à 15H30 elle devrait arriver vers 18H à Tbilisi. L'heure de la rédaction de l'article est d'avant 18H... donc ce n'est pas possible qu'elle ai prit le bus! Donc réponse B: Elle a fait le choix de prendre un mini bus le lendemain matin et Hop... je valide"  Et puis vu le titre aussi, il n'y a plus de doute possible.

    Et voila!!! Pour économiser un repas (du soir) et une nuit à l'auberge et surtout ne pas arriver à Tbilisi quand il fait noir alors que c'est une ville que je ne connais pas du tout, j'ai décidé de rester à Sachkhéhé pour la nuit et partir aux environs de 7H demain matin. :-)


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  • Suite à la décision de rentrer au camp pour la nuit, je recroise le chien que j'ai croisé hier.

    FLASH BACK: Hier en faisant mon tour à Sachkhéré pour acheter de la lessive et recharger mon portable  aidée par une autre vendeuse de la boutique où je vais tout le temps et qui parle comme Léa anglais, d'ailleurs elle s'est présentée comme étant Léa 2). Bref je retourne au camp, sur la route je croise Théa (ma prof auto proclamée de Géorgien) qui voulait faire demi tour pour me raccompagner :-) J'ai refusé et après un baisé volant qui a atterrit sur ma joue je continue mon chemin. Dans un endroit où ce n'est pas goudronné et où il y a plein de cailloux, choux, hiboux, bijoux, j'ai vu un chien allongé sur un sac de jute. Il était tout maigre et ses pattes n'étaient pas complètement poilus, comme sa tête..; enfin bref, il était dans un sale état... Je n'avais rien à manger sur moi, juste ma lessive. Ça aurait pu être pratique pour l'achever le pauvre (c'est pas méchant), il n'arrivait pas à se lever. Donc le cœur meurtri je passe mon chemin jusqu'au camp. 

    FIN DE FLASH BACK

    Aujourd'hui, je rentre à pied au camp après le raté du départ vers Tbilisi. Je me fais accoster par un gas plein de gomina sur ses cheveux, des lunettes de kéké et des châtaignes (les fruits de châtaigner) dans les mains (et plein la bouche aussi...), il me demande si je parle russe, il sent un peu l'alcool, je comprends rien à ce qu'il me dit, me propose des châtaignes, crache en rigolant des morceaux de châtaignes mâchés... c'est horrible aidez moi, de l'aide s'il vous plait!!! J'arrive à m'en débarrasser ouf!!! L'horreur des châtaignes gominées à lunettes est terminé...

    Arrivée à l'endroit où était le chien hier.. il été encore là, toujours aussi maigre le pauvre (en même temps il n'allait pas grossir en une nuit)... J'avais prit le reste de mon pain de mie pour le week-end, je lui ai tout donné arrosé d'eau. Après j'ai coupé ma pomme, mais il n'en a pas voulu... Quand je suis repartie, il fallait s'en douter il m'a suivi, je le chasse mais il s'arrêtait au milieu de la route en me regardant partir (hooo non je ne peux pas le laisser...) bref en arrivant devant la maison de "Marie, la petite fille des montagnes" (vous vous souvenez?) Un "Hello" surgit :-) C'était la petite madame avec une jeune fille. La jeune fille vient m'aborder avec Manana (la petite dame qui m'avait présenté Marie) c'est rigolo comme nom ma nana^^ Bref, elle traduit en anglais ce que Manana lui dit, au bout de vingt seconde et dix centièmes j'étais invitée dans leur "maison". En fait ils sont en train de la construire, elle sera très grande, il y a toute la famille qui y travaille, c'est très beau de voir ça, il y a le grand père, la mère, l'oncle, le cousin, la cousine enfin tout le monde :-) Il y a une partie de la maison qui est un peu aménagée au milieu du foin avec deux lits une machine à laver, une gazinière, quelques meubles c'est très spartiate. La fille qui parle en anglais c'est Nino (j'aime bien ce prénom), elle a 23 ans et est prof d'anglais à Tbilisi. 

    C'est bizarre, ils savent que je travaille au camp (leur voisin) et une des premières questions qu'ils m'ont posé c'est "combien tu es payée?" ... je n'ai pas dit le montant exacte mais bon... c'est bizarre. Donc je suis invitée à boire le thé (à la base) au bout de cinq minutes je me suis retrouvée avec une miche de pain, du miel, du fromage, des pommes... tout ça "NATURAL!" comme dit Manana :-)

    On parle avec Nino de sa vie, de ma vie... Elle prévoit déjà de me présenter à ses amis, d'aller à la piscine ensemble o_O ok... ^^ Je lui demande quels sont les endroits jolis ici, elle me montre le haut d'une montagne et me voila avec un rendez-vous lundi après midi pour partir avec toute la famille au monastère^^ Sa maman s'absente deux minutes et elle revient avec un bocal, Nino me dit que ce sont des poires. OK Manana bien décidée à ce que j'en mange m'en met deux dans mon assiette, j'en mange une et là... c'est le drame... je commence à me mettre à pleurer .... Oui c'est bête je me sens un peu bête devant les deux femmes, Nino me demande ce que j'ai et je lui ai expliqué que ça me rappel ma grand mère qui faisait des poires confites (rarement mais ça m'a marqué) comme celles ci et que j'était triste car elle était décédée... Je me sentais mal devant elles, les pauvres elles me sortent le grand jeu et là je me mets à chialer grrr. Voila, vous avez l'explication du titre de l'article. Bon bref une fois cela passé, elles me proposent d'aller marcher, je prends donc mes affaires et elle croit que je veux partir, donc je lui réponds oui (je n'allais pas laisser mes affaires ici), donc j'ai profité de ce moment pour partir, on s'est échangé nos numéros j'ai remercié tout le monde et est proposée mon aide si besoin avec tout le temps libre que j'avais je peux donner un coup de main dans ce bel ouvrage familial. 


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